Le Réseau des centres d’oncologie du Marathon de l’espoir s’attaque aux cancers rares dans le cadre de sa feuille de route pour guérir le cancer

Deux équipes de recherche multidisciplinaires se réuniront pour la première fois pour lutter contre deux formes de cancer rare grâce à un nouveau financement du Réseau des centres d’oncologie du Marathon de l’espoir

Vancouver, C.-B., Canada – 17 avril 2024 – Darrin Park, âgé de 56 ans et résidant en Alberta, sait combien il est chanceux d’être vivant. En 2011, il devenait la troisième personne de cette province à recevoir un diagnostic d’une forme rare de lymphome qui s’était étendu à son cerveau. Pronostic :  il ne lui restait plus que quelques mois à vivre. 

Plus d’une décennie plus tard, cet enseignant d’Edmonton maintenant à la retraite est toujours bien vivant, et ce, malgré la présence de deux tumeurs au cerveau. Darrin donne en retour à la recherche sur le cancer en appuyant les scientifiques du Réseau des centres d’oncologie du Marathon de l’espoir (ainsi nommé en l’honneur de Terry Fox et de sa course de 1980), dont les travaux portent sur les cancers rares et qui œuvrent d’un bout à l’autre du pays.  

« En tant que patient qui a reçu un diagnostic de cancer extrêmement rare et qui est encore en vie aujourd’hui grâce à la recherche sur le cancer, je suis bien placé pour savoir qu’il est crucial de réunir les experts en oncologie de partout au pays afin d’accélérer les progrès de la recherche en matière de formes rares de cancer, » affirme Darrin.

Un cancer est qualifié de rare lorsque seule une petite partie de la population en est atteinte (moins de 6 personnes sur 100 000). Toutefois, combinés, ces cancers ne sont plus rares du tout, puisqu’ils représentent vingt pour cent de tous les diagnostics de cancer et le quart des décès causés par le cancer au Canada chaque année. Mais en dépit de leur prévalence et de leur mortalité collectives, les cancers rares individuels sont très peu connus.

C’est pour cette raison que Darrin Park se réjouit que le Réseau soutienne deux équipes multidisciplinaires composées d’experts de partout au pays qui s’attaqueront chacune à une forme différente de cancer rare. Financées par le programme des projets pancanadiens du Réseau, les équipes récolteront des spécimens et partageront des données cliniques et génomiques provenant de patientes et de patients traités dans tous les coins du pays, afin de trouver de meilleures façons de personnaliser les traitements destinés aux personnes atteintes d’un cancer du sein métaplasique ou d’un cancer gynécologique rare.

Le Dr André Veillette, directeur exécutif du Réseau des centres d’oncologie du Marathon de l’espoir, explique : « En finançant ces équipes, le Réseau construit et renforce la collaboration entre nos spécialistes en matière de recherche et de travail clinique. Dans les deux cas, aucun centre d’oncologie ne possède suffisamment de données ni ne traite assez de patients pour avoir une incidence significative sur la recherche et le traitement du cancer; mais, en produisant et en partageant des données cliniques et génomiques de grande qualité provenant de centres d’oncologie de partout au pays, ces équipes seront en mesure de faire des découvertes qui auront un impact sur la vie des personnes atteintes de cancer, aujourd’hui et dans l’avenir. »

La Dre Morag Park, directrice du Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman, à Montréal, dirigera l’équipe pancanadienne qui se consacrera à l’étude des cancers du sein métaplasiques rares. Elle affirme : « Les cancers rares comme les cancers du sein métaplasiques causent un nombre disproportionné des décès par cancer parce qu’on en connaît très peu sur eux. C’est la raison pour laquelle nous nous associons à des chercheuses et chercheurs, cliniciennes et cliniciens de partout au pays dans le but de travailler ensemble à comprendre ces cancers agressifs, afin d’améliorer le pronostic des patientes et des patients qui en sont atteints. Cette collaboration nous permettra aussi de créer la plus importante ressource au monde en matière de cas de cancer du sein métaplasique, ce qui non seulement engendrera des découvertes qui aideront les personnes atteintes de cancer, mais contribuera aussi à faire du Canada un carrefour de la recherche dans ce domaine. »

Le Dr Mark Carey, gynécologue oncologue à la British Columbia Cancer Foundation, dirigera l’équipe pancanadienne de chercheuses et chercheurs qui s’attaquera aux cancers gynécologiques rares.  Il explique : « Au pays, il arrive souvent qu’un centre d’oncologie ne traite que quelques patientes ou patients atteints de l’un de ces types rares de cancer gynécologique dans une année, ce qui fait qu’il est très difficile pour un seul centre d’acquérir de l’expertise dans ce domaine et de recueillir suffisamment de données cliniques et d’échantillons biologiques pour pousser plus avant les recherches. La collaboration à l’échelle nationale que permet ce projet jouera un rôle essentiel dans les découvertes qui seront faites et qui amélioreront le pronostic des patientes et des patients atteints de ces cancers rares. »

Les collaborations pancanadiennes de ce type contribuent à établir un niveau de connectivité sans précédent au sein de la communauté canadienne de la recherche sur le cancer et sont à la base de la démarche du Réseau visant à accélérer la médecine de précision dans le traitement du cancer au Canada. Au bout du compte, cela se traduit par une plus grande quantité de données de meilleure qualité qui sont mises à la disposition des chercheuses et chercheurs, afin que ces derniers puissent détecter, diagnostiquer et traiter les cancers, incluant les cancers rares, grâce à la médecine de précision. L’objectif consiste à pouvoir offrir aux personnes atteintes de cancer le traitement qui convient, au moment qui convient, et ce, peu importe l’endroit où elles vivent et le type de cancer dont elles souffrent, rare ou pas.

Pour Darrin Park, qui contribue maintenant à façonner les politiques et les priorités de recherche du Réseau en compagnie de 30 patients et survivants de partout au Canada qui font partie du Groupe de travail des patients du MOHCCN, cet investissement met en lumière le potentiel de transformation du Réseau. « L’investissement dans des équipes de recherche pancanadiennes s’attaquant aux cancers rares est essentiel pour faire en sorte qu’un plus grand nombre de personnes atteintes d’un cancer rare, comme moi, survivent à leur diagnostic, » affirme Darrin.


À propos du Réseau des centres d’oncologie du Marathon de l’espoir : Le Réseau est une collaboration ambitieuse inspirée par Terry Fox. Il vise à améliorer les résultats et la qualité de vie pour les patients partout au Canada grâce à l’accélération de la médecine de précision dans le traitement du cancer. Dirigé par l'Institut de recherche Terry Fox et La Fondation Terry Fox, et rendu possible grâce au soutien du gouvernement du Canada, le Réseau des centres d’oncologie du Marathon de l'espoir commence à transformer la recherche et le traitement du cancer en unissant les Canadiens et Canadiennes autour d'une vision unique, « la feuille de route pour guérir le cancer ». Aujourd'hui, le réseau compte plus de 600 chercheurs, cliniciens et patients et 34 établissements membres, dont des universités et des instituts de recherche des 10 provinces canadiennes.  www.marathonofhopecancercentres.ca

À propos de l’Institut de recherche Terry Fox : Fondé en 2007, l’Institut de recherche Terry Fox (IRTF) investit dans des équipes et des partenariats collaboratifs de classe mondiale en recherche sur le cancer. Avec ses partenaires de recherche et de financement, l’IRTF s’emploie à inspirer la transformation de la recherche sur le cancer au Canada en réunissant les principaux organismes canadiens de recherche et de traitement du cancer, et en leur donnant les moyens d’agir sous les auspices du Réseau des centres d’oncologie du Marathon de l’espoir. Inspirés par Terry Fox, nous investissons dans des équipes scientifiques de classe mondiale hautement collaboratives afin de favoriser des découvertes qui améliorent et sauvent la vie des patients atteints de cancer. www.tfri.ca

Pour les demandes d’information et d’entrevue, les médias sont priés de communiquer avec :

Peter Mothe, responsable des communications principal

Courriel :  pmothe@tfri.ca; Tél. : 604-773-2827

Site Web : www.marathonofhopecancercentres.ca/fr

L’investissement dans des équipes de recherche pancanadiennes s’attaquant aux cancers rares est essentiel pour faire en sorte qu’un plus grand nombre de personnes atteintes d’un cancer rare, comme moi, survivent à leur diagnostic